Ce qui change pour vous en 2026

Grégoire Bayon de la Tour, 3e2

Début Septembre 2025, la rentrée a eu lieu en France. Cette rentrée scolaire a été l’occasion pour notre ancienne ministre de l’éducation Elisabeth Borne d’opérer une série de réformes visant à améliorer le niveau scolaire de notre pays. Certaines de ces décisions ont été controversées, mais la majorité ont été approuvées par les Français. Voici la liste des principales réformes opérées.

Les enseignants seront formés différemment à partir de 2026, plus strictement, pour viser une formation plus efficace. Les concours changent, la durée des études aussi, ainsi que plusieurs critères et paramètres du corps enseignant français.

Au collège, des groupes de niveaux sont organisés afin que les élèves puissent discuter de leurs besoins et de leurs difficultés avec un professeur adapté à leur niveau. Obligatoire en sixième et en cinquième, ils deviennent optionnels dès la quatrième.

Un nouveau programme d’éducation à la vie affective,relationnelle et à la sexualité sera mis en place ainsi qu’un renouvellement des programmes d’enseignement moral et civique (EMC) dans certains niveaux (CE1, CM2, 4ᵉ, 1ʳᵉ, etc.) et des langues vivantes étrangères. Des cours d’initiations à l’intelligence artificielle commenceront à émerger dans les écoles pour adapter les programmes aux changements liés à la technologie.

Dessin d'Adélaïde Caurette (2e3)

Pour ce qui est des examens, un changement a été apporté au Baccalauréat. A partir d’Avril 2026, une épreuve de mathématiques générales sera obligatoire pour tous les élèves en 1ere et se déroulera au même moment que le bac de français. Points de la réforme proposée qui n’ont pas été validés pour le moment: l’augmentation du niveau de l’épreuve du Brevet de sorte que seuls les “meilleurs” passent (ceux qui ont le niveau suffisant pour le Lycée) et la diminution de l’importance du contrôle continu qui passerait de 50% de la note contre seulement 40% .

La santé mentale des élèves sera aussi mieux prise en charge: en effet, dorénavant, un conseiller “santé mentale“ sera désigné dans chaque département afin d’accompagner tous les AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) déjà présents dans les établissements, pour les orienter, les aider dans leur tâche consistant à aider les enfants atteints de difficultés dans leur scolarité. De plus, deux référents seront désignés dans chaque école, collège et lycée. Les protocoles pour repérer les élèves en difficulté, en souffrance seront “accentués” pour dépister plus efficacement le harcèlement et les élèves qui en souffrent afin de mieux les aider. Tout cela bien entendu avec l’aide des médecins spécialisés pour contrôler et offrir un point de vue professionnel.

Toujours dans le but d’aider les élèves handicapés et en difficulté, des postes d’aides-enseignants (AESH) seront créés ainsi que des pôles d’appui à la scolarité. Il était aussi prévu qu'un grand nombre de postes enseignants soient supprimés à la rentrée. Cela n’aura pas lieu et les moyens financiers fournis par l'État seront maintenus.

Pour ce qui est de l’application très utilisée par les établissements PRONOTE, de nouvelles consignes obligatoires en métropole pour tous les établissements utilisant ce logiciel ont été mises en place. La plus importante est l’interdiction de la connexion entre 20h et 7h ainsi que durant le weekend. Cette mesure vise à relativiser l’importance de PRONOTE auprès des élèves et des parents, et à accorder un peu plus d’importance au concept de l’agenda qui a de plus en plus tendance à disparaître au profit d’applications. Cette mesure empêchera aussi les élèves d’avoir accès à leurs notes directement lorsque leur professeur les entre sur PRONOTE, généralement le soir, entraînant les élèves à rester connectés jusqu’à tard pour y avoir accès tout de suite. Mais cette mesure n’étant pas obligatoire à l’étranger, elle ne concernera sûrement pas le Lycée Molière.

Dessin de Constance Caurette (3e2)

Quoi qu’il en soit ces réformes, aussi belles soient-elles, ne seront peut-être pas amenées à rester en place à cause de la situation instable de notre gouvernement. En effet, à l’heure où cet article est écrit, un nouveau gouvernement a déjà été mis en place par notre nouveau premier ministre Sébastien Lecornu.  M. Edouard Geffray étant le nouveau ministre de l’éducation de la France, il ne sera pas obligé de maintenir ces réformes en place. Nous verrons donc à l’avenir comment cela se passera.